Hector
Hector est arrivé parmi nous début octobre, l’an dernier.
Sorti de fourrière.
Lorsqu’il est sorti de sa caisse, nous avons violemment pris conscience de son état, et des maltraitances qu’il avait subit dans sa vie d’avant….
Cette photo a été prise juste avant qu’il ne soit hospitalisé en urgence vitale.
Il n’était que souffrance et détresse. La queue fracturée, des plaies sur tout le corps, des poils arrachés, une infection au niveau de la colonne vertébrale.
L’un des pires cas de maltraitance que nous avons rencontré.
Une opération pour le sauver avait été nécessaire. Sa queue devait être amputée.Le risque de septicémie était important et sa fragilité physique rendait la période post opératoire délicate.
Nous l’avions alors nommé Hector : en hommage à son courage, petit chat vaillant .
Les soins furent long, tout comme son hospitalisation.Chaque jour était une petite victoire. Mais il se laissait faire, sans se plaindre ni se débattre. Tout en ronronnements et câlins envers les vétérinaires.
Il en aura étonné plus d’un !
Et enfin, il pouvait revenir chez lui.
Avec beaucoup de patience, de temps et de soins, il se rétablissait. Son regard si dur de souffrance avait laissé place à un regard si doux, si confiant. Hector avait tellement d’amour à donner, sans craintes ni recul face à la main humaine. Il se levait pour venir dire bonjour, alors même que ses pattes le supportait à peine. Et nous attendait avec impatience quand il entendait nos pas.
Peu à peu, il reprenait du poids, des forces et son corps effacait les stigmates de ses blessures.
Il pouvait à nouveau jouer, courir, grimper, s’amuser avec ses copains .
Vivre tout simplement.
Il adorait le tunnel de jeu. Il bondissait dedans et le faisait rouler. Sa tête sortant alors d’un coup, tout fier qu’il était de nous surprendre !
Hector était très agile. Sans prévenir il vous sautait dessus pour atterrir tantôt sur les épaules tantôt dans les bras, si confiant qu’il savait qu’on le rattraperait. Nous éclations alors de rire, surpris. Il faisait alors des bisous et des caresses. Comment lui résister …
Mais nous savions qu’il était fragile et que rien n’était gagné. Un organisme si malmené ne cicatrise pas toujours.
Il a commencé s’affaiblir, alternant stabilité et rechute. Tout a été fait pour le sauver. Il s’est battu comme un guerrier.
Et puis un matin il s’est éteint…
Hector était un chat extraordinaire. Touchant, attachant, aimant, bienveillant, coquin, intrépide et courageux.
Lui victime d’actes odieux que nous condamnons et qui nous révoltent ,n’aura jamais perdu confiance envers les hommes.
Nous en avions fait notre mascotte.
Il aura eu la chance d’être aimé, respecté, et entouré.
Il nous manquera beaucoup et nous sommes heureux de l’avoir connu.
Merci à toutes celles et ceux qui l’auront soutenu de part leur messages, leurs demandes de nouvelles, ses marraines et ceux qui avaient aidé pour son opération.
Peureux
Quand Peureux est arrivé, il était très marqué psychologiquement.
Il avait vécu un traumatisme. Il se laissait prendre dans les bras, ne bougeant pas, tremblant de tout son être et se cachant au creux des bras.
Il en aura fallu du temps pour qu’il se détende et qu’il s’apaise.
Un regard d’une grande douceur, un chat très gentil, calme et attentif.
Peureux avait gardé ce regard où se mêlait encore l’interrogation et la prudence. Si vous approchiez trop vite la main, il avait encore parfois un léger mouvement de recul.
Mais si vous le caressiez doucement, en le regardant dans les yeux, il adorait ça.
Il était très calin et adorait qu’on le brosse .
Il était tombé très malade il y a quelques semaines, souffrant notamment d’anémie.
Jusqu’à ses derniers instants, il n’a jamais cessé de dormir auprès des autres chats.Il dirmait souvent auprès de notre regretté Velours .
Il vous regardait et attendait sans jamais rien demander que l’on vienne le voir.
Lui si discret, et si attachant.
Un adorable chat.
Merci à tous ceux qui les auront soutenu .